Alors que Hollywood semble souffrir d’une panne d’imagination digne d’une étudiante en philosophie tentant d’écrire un mémoire sur le sens de la vie, l’annonce du dernier blockbuster à venir a réussi à choquer même les plus cyniques. Paramount Pictures vient de confirmer la production de Jurassic Universe: The Musical, une suite directe du reboot-préquel Jurassic World: Dominion. Oui, vous avez bien lu, un film musical où les dinosaures dansent et chantent leur nostalgie des temps préhistoriques.

Selon les réalisateurs, cette idée est venue après qu’un algorithme d’intelligence artificielle ait été chargé d’écrire « le film ultime ». Le résultat ? Une combinaison improbable entre Grease et Jurassic Park. Le pitch : un T-Rex rebelle tombe amoureux d’une Triceratops introvertie, mais leur histoire est entravée par les méchants humains qui veulent transformer leur îles en parc aquatique. Cerise sur le gâteau : toutes les chansons seront interprétées par Ryan Gosling et un diplodocus animé en CGI.

Quand à Hollywood, on ne recule devant rien (ni personne)

Mais ce n’est pas tout… Warner Bros. entre dans la danse avec une annonce tout aussi époustouflante. Leur prochain projet, intitulé Batjoker: The Origin of the Origins, promet de nous expliquer comment les parents de Batman et le Joker étaient en fait des colocataires à l’université avant que tout parte en vrille. Inspiré de Friends, ce film proposera une ambiance sitcom avec des rires enregistrés et des références à TikTok pour séduire la génération Z. Le studio a d’ailleurs confirmé que Tom Holland et Zendaya ont été approchés pour jouer Bruce Wayne et Harley Quinn. Parce que pourquoi pas ?

De son côté, Disney ne reste pas les bras croisés. Ils prévoient de ressusciter un autre classique : Bambi: Dark Forest Chronicles. Ce film, décrit comme « un thriller psychologique captivant », explorera la descente aux enfers de Bambi après la mort de sa mère. Le scénario prévoit des scènes intenses de vengeance, où notre petit cerf deviendra un assassin silencieux traquant les chasseurs à l’arc. Les critiques déjà sceptiques s’inquiètent de la tendance grandissante à transformer les personnages enfantins en machines à tuer mélancoliques. « Si Bambi peut porter un fusil, pourquoi pas Winnie l’Ourson ? » ironise un cinéphile sur Twitter.

Netflix en embuscade

Pour ne pas être à la traîne, Netflix annonce son propre chef-d’œuvre improbable : The Squid Game Universe. Mélange audacieux entre l’univers dystopique coréen et… Emily in Paris. Oui, les participants aux jeux mortels devront naviguer entre les stratégies de survie et les fashion weeks parisiennes. Le premier épisode aurait déjà été tourné dans les catacombes de Paris, où les mannequins zombies rivalisent de style tout en échappant à des lasers mortels. Les créateurs promettent une bande originale « pop et audacieuse », où Lady Gaga aurait collaboré avec un groupe de k-pop pour produire un single exclusif intitulé Fashion or Death.

Vers l’infini et au-delà… ou pas

Face à cette explosion de concepts toujours plus absurdes, les spectateurs semblent divisés. « On veut des histoires originales ! » clament certains. « On s’en fout, tant qu’il y a Chris Hemsworth torse nu » répondent les autres. Une chose est sûre : le cinéma, avec son sens aigu du recyclage, a encore de beaux jours devant lui. Ou pas.