Le Grand Débat : Quand les chèvres prennent le pouvoir !
Dans un tournant politique à couper le souffle, le petit village de Saint-Croûton-sur-Môle a élu une chèvre comme maire. Oui, vous avez bien lu : une chèvre. Baptisée "Bééatrice", cette candidate atypique a su conquérir le cœur des électeurs grâce à un programme basé sur la décroissance (et beaucoup d'herbe).
L’idée de présenter une chèvre aux élections municipales a germé lors d’une soirée un peu trop arrosée chez le cafetier local, Jean-Michel Dubidon. "On était fatigués des politiciens qui promettent des monts et merveilles et qui, au final, nous laissent juste les crottes", explique-t-il. L’idée était donc de tester un leader élu pour son authenticité. Et qui est plus authentique qu'une chèvre ?
Dès son investiture, Bééatrice a fait preuve d’un charisme incontestable. Ses premiers discours, ponctués de "Bééééé", ont été interprétés comme un appel à l’unité et à la simplicité. Ses promesses électorales — planter des carottes sur la place du village et développer des espaces de pâturage — ont su convaincre une population lassée des promesses habituelles.
La première semaine de mandat a cependant connu quelques rebondissements. Lors du conseil municipal, Bééatrice a brouté les notes de l’adjoint aux finances, provoquant une panique momentanée. "On a cru que le budget était perdu", plaisante Lucette, la secrétaire, "mais heureusement, c’était juste un brouillon".
Malgré cela, la popularité de Bééatrice ne faiblit pas. Ses opposants politiques, réduits au silence par l’ampleur de sa victoire, tentent d’organiser une opposition. "C’est une insulte à la démocratie !", s’indigne Bernard Trucmuche, ancien maire battu par la chèvre. Mais ses protestations ont peu d’impact face à une population ravie par cette bouffée d’air frais.
La prochaine étape pour Bééatrice ? L’élection régionale. Ses partisans, surnommés les "Chèvristes", se rassemblent déjà pour porter leur leader à de nouveaux sommets. Saint-Croûton-sur-Môle deviendra-t-il le berceau d’une révolution caprine ? Une chose est sûre : dans ce village, la politique ne manque pas de croquant.