L'hiver 2025 n'a pas fini de faire parler de lui. Alors que les températures continuent de baisser, les Français, toujours aussi créatifs face à la crise énergétique, viennent de proposer une solution radicale et, disons-le, peu orthodoxe : remplacer le chauffage par des câlins collectifs. Une idée qui ne manque pas de réchauffer les cœurs, mais qui pourrait bien agacer certains ministres… et leurs secrétaires d'État.

Le “Câlinovore” : la nouvelle tendance

La dernière folie en date s'appelle le "Câlinovore". Lancé par un collectif d'artistes parisiens et de psychanalystes, ce concept prône la pratique du câlin à grande échelle pour remplacer les traditionnelles chaudières et radiateurs. Les partisans du mouvement affirment qu'aucune énergie fossile ne peut égaler la chaleur humaine, et ce, même en plein mois de janvier. Selon eux, un câlin collectif de 10 minutes pourrait faire grimper la température ambiante de 2°C.

Des manifestations sous couvert de chaleur

Déjà, des manifestations de soutien à la cause se multiplient dans tout le pays. À Lyon, des milliers de jeunes ont envahi la place Bellecour, munis de pancartes comme "Câlinons plus pour chauffer mieux" ou "Adieu radiateurs, vive les bras ouverts". En région parisienne, des rassemblements ont eu lieu près de la Tour Eiffel, où des câlins en chaîne ont été organisés pour protester contre la hausse des prix de l'énergie.

Les réactions gouvernementales : un froid polaire

Le gouvernement, lui, ne semble pas du tout réceptif à cette proposition "chaleureuse". "Nous avons déjà un plan pour l'hiver, et ce n'inclut pas l'option de faire un câlin au ministre des Finances", a déclaré un porte-parole de Bercy, visiblement agacé. "Ce genre de solution est totalement farfelu, et surtout, impraticable à grande échelle. Imaginez la logistique d'un câlin entre la présidence et l'Assemblée nationale !".

De son côté, la ministre de l'Environnement a annoncé une étude approfondie sur les conséquences écologiques des câlins, soulignant que l'empreinte carbone d’un câlin non suivi d’un bain n’est pas à négliger.

Le problème du consentement

Mais tous ne sont pas aussi convaincus par l’idée des câlins collectifs. Des associations de défense des droits humains rappellent l'importance du consentement. "Il faut s'assurer que les câlins soient gratuits, volontaires et non forcés", précise un porte-parole de l'ONG "Non à l'Hug". Un point crucial, notamment en période de crise sanitaire.

La solution des “Câlin-box”

Pour répondre à ces inquiétudes, des entreprises innovantes proposent désormais des "Câlin-box", des cabines individuelles dans lesquelles les Français pourront s’offrir un câlin à eux-mêmes, à la température idéale et dans le respect de la distanciation. "Nous pensons à tout, même à l’autocâlin", assure une start-up parisienne.

À ce rythme, c’est peut-être un câlin géant entre tous les Français qui permettra de résoudre la crise énergétique. Mais à moins d’avoir trouvé la recette secrète du bonheur à portée de bras, il semble que, malgré la bonne volonté des câlineurs, la solution se trouve ailleurs : probablement dans un mix entre efficacité énergétique, recherche et, pourquoi pas, un peu d’humanité… à distance raisonnable.